Bilan cinéma 2011 : mes mini-tops de l’année

On ne change pas une équipe qui gagne, donc j’ai décidé de faire comme l’an dernier pour dresser le bilan de cette belle année de cinéma qu’a été 2011. Je ne vous embête pas plus longtemps avec ma prose frivole, et C’EST PARTI POUR LES MINI-TOPS.

LES FILMS

Les films qu’on attendait au tournant, et qui sont EFFECTIVEMENT méga-bien
1. MELANCHOLIA, de Lars Von Trier
2. LA PIEL QUE HABITO, de Pedro Almodovar
3. POLISSE, de Maïwenn
4. TRUE GRIT, de Joel & Ethan Coen
5. MISSION : IMPOSSIBLE, PROTOCOLE FANTOME, de Brad Bird

Les films vachement bien alors que sur le papier, bof
1. THE TRIP, de Michael Winterbottom
2. FIGHTER, de David O. Russell
3. LE HAVRE, de Aki Kaurismäki
4. L’EXERCICE DE L’ETAT, de Pierre Schoeller
5. INTOUCHABLES, de Olivier Nakache & Eric Toledano

Les suites/remakes/prequels/reboots bien bien pourris de l’année
1. TRON : L’HERITAGE suite chiante de TRON (1982)
2. X-MEN, LE COMMENCEMENT prequel grotesque de X-Men (2000)
3. JOHNNY ENGLISH 2 suite logique de JOHNNY ENGLISH (2003)
4. LA PLANETE DES SINGES, LES ORIGINES prequel nul de LA PLANETE DES SINGES (1968)
5. TRANSFORMERS 3, LA FACE CACHEE DE LA LUNE suite sans intérêt de TRANSFORMERS – LA REVANCHE (2009)

Les meilleurs films en 5 lettres de l’année
1. PATER, de Alain Cavalier
2. DRIVE, de Nicolas Winding Refn
3. RANGO, de Gore Verbinski
4. SHAME, de Steve McQueen
5. 50/50, de Jonathan Levine

Les films chiants de l’année, mais chiants, houlala
1. IL ETAIT UNE FOIS EN ANATOLIE, de Nuri Bilge Ceylan
2. ATTENBERG, de Athina Rachel Tsangari
3. NI A VENDRE NI A LOUER, de Pascal Rabaté
4. NEVER LET ME GO, de Mark Romanek
5. DETECTIVE DEE, LE MYSTERE DE LA FLAMME FANTOME, de Tsui Hark

Les films où j’ai failli lâcher ma larmichette dis-donc
1. LA GUERRE EST DECLAREE (la scène où tout le monde apprend la nouvelle, putain, snif)
2. POLISSE (le gosse qui pleure pendant 4h30 dans les bras de JoeyStarr, putain, snif)
3. LES NEIGES DU KILIMANDJARO (Ariane Ascaride qui pleurniche en repassant les chemises de JP Darroussin, putain, snif)
4. INTOUCHABLES (les petits morceaux de piano tout tristes, ça marche à tous les coups, putain, snif)
5. MELANCHOLIA (cette fin du monde, mes aïeux, j’en sanglote d’émerveillement, putain, snif)

Les films devant lesquels j’ai bien dormi, ou alors j’étais à deux doigts
1. HARA KIRI, MORT D’UN SAMOURAI (pendant tout le film)
2. SUCKER PUNCH (pendant une heure environ)
3. NEVER LET ME GO (par phases de 10 minutes toutes les 20 minutes)
4. TRANSFORMERS 3, LA FACE CACHEE DE LA LUNE (au bout d’une heure, j’ai piqué du nez, alors je suis parti)
5. DETECTIVE DEE, LE MYSTERE DE LA FLAMME FANTOME (somnolence permanente)

Les titres de films les plus sots de l’année
1. LE CHAT POTTE, de Chris Miller
2. LA NOUVELLE GUERRE DES BOUTONS, de Christophe Barratier
3. LE FILS A JO, de Philippe Guillard
4. HALAL POLICE D’ETAT, de Rachid Dhibou
5. BEUR SUR LA VILLE, de Djamel Bensalah

Les comédies franchouilles plutôt pas mal de l’année
1. INTOUCHABLES, de Olivier Nakache et Eric Toledano
2. LOW COST, de Maurice Barthelemy
3. BIENVENUE A BORD, de Eric Lavaine
4. CASE DEPART, de Lionel Steketee, Fabrice Eboué et Thomas N’gijol
5. LE SKYLAB, de Julie Delpy

Les comédies franchouilles pitoyables de l’année
1. HALAL POLICE D’ETAT, de Rachid Dhibou
2. LA CROISIERE, de Pascale Pouzadoux
3. ITINERAIRE BIS, de Jean-Luc Perréard
4. HOLLYWOO, de Frédéric Berthe
5. BEUR SUR LA VILLE, de Djamel Bensalah

LES GENS

Les actrices de l’année
1. NATALIE PORTMAN (Black Swan) – mais depuis, je suis beaucoup moins amoureux d’elle
2. KRISTEN WIIG (Mes meilleures amies) – sans elle, ce film serait probablement pourri
3. CHARLOTTE GAINSBOURG (Melancholia) – la méga-classe, comme d’hab
4. SALMA HAYEK (Americano) – meilleure pole dance et meilleur petit accent mexicos de l’année
5. ARIANE ASCARIDE (Les neiges du Kilimandjaro) – plus-belle-la-vie-style mais en bien

Les acteurs de l’année
1. VIGGO MORTENSEN (A dangerous method) – best Freud ever
2. ALAIN CAVALIER (Pater) – encore meilleur que Lindon
3. STEVE COOGAN (The trip) – my new BAPF (best actor préféré forever)
4. JEAN-PAUL ROUVE (Low cost) – rôle à César, prestation à Oscar
5. OLIVIER GOURMET (L’exercice de l’état) – qu’on lui trouve un poste de ministre

Les actrices nulles de l’année
1. MARILOU BERRY (La croisière) – beau travail d’équipe avec Charlotte de Turckheim et Antoine Duléry
2. FLORENCE FORESTI (Hollywoo) – le même gag répété à l’infini pendant 1h30 (« but alors you are french ? »)
3. LEILA BEKHTI (Toi moi les autres) – en plus elle chante (mal)
4. KATERINA GRAHAM (Honey 2) – malgré une belle street-gestuelle (comme ça un peu)
5. MARIA DE MEDEIROS (Ni à vendre ni à louer) – pas aidée par ses dialogues

Les acteurs nuls de l’année
1. FRED TESTOT (Itinéraire bis) – qui prend l’accent corse pendant dix minutes, puis finalement non
2. RAMZY BEDIA (Halal police d’état) – l’accent kabyle, plus jamais ça
3. BENJAMIN BIOLAY (Pourquoi tu pleures) – qui joue comme il chante (c’est à dire, pas fort)
4. SEAN PENN (This must be the place) – mais look intéressant
5. ANDRE WILMS (Le Havre) – personnage sympathique au demeurant

Les caméos de l’année
1. JEAN-PIERRE MOCKY, dans Americano
2. JEAN-CLAUDE VAN DAMME, dans Beur sur la ville
3. STEVEN SPIELBERG, dans Paul
4. BEN STILLER, dans The Trip
5. DAVID BYRNE, dans This must be the place

Les meufs limite nervous breakdown, mais choupi quand même
1. CELINE SALLETTE (L’apollonide) nervous breakdown stade 4 – choupi rating : 9
2. EMMA STONE (Crazy Stupid Love) nervous breakdown stade 1 – choupi rating : 9
3. SALMA HAYEK (Americano) nervous breakdown stade 2 (big up Lionel Chamoulaud) – choupi rating : 8
4. KIRSTEN DUNST (Melancholia) nervous breakdown stade terminal – choupi rating : 7
5. BRIT MARLING (Another Earth) nervous breakdown stade 4 – choupi rating : 7

Les meilleurs montrages de sein, de teubi, ou de tout autre élément anatomique inhabituel
1. [j’ai pas retrouvé le nom de l’acteur], dans Bon à tirer (la scène du sauna)
2. KIRSTEN DUNST, dans Melancholia (la scène d’ouverture, en HDR et tout)
3. CELINE SALLETTE, dans L’Apollonide (tout le film)
4. MICHAEL FASSBENDER, dans Shame (dans son appart, tranquille)
5. CAREY MULLIGAN, dans Shame (sortie de douche, tranquille)

Les look les plus bath de l’année
1. TAHAR RAHIM, dans L’aigle de la neuvième légion en Na’Vi-like un peu teigneux
2. MICHAEL SHEEN, dans Tron : l’héritage en folle peroxydée
3. SEAN PENN, dans This must be the place en ersatz de Robert Smith
4. JEFF BRIDGES, dans True Grit en cow-boy borgne et barbu
5. VINCENT CASSEL, dans A dangerous method en toxicomane pervers psychotique, barbu aussi (« barbu is the new moustachu »)

Mes nouveaux réalisateurs préférés
1. LARS VON TRIER (Melancholia), après Breaking the waves, Five obstructions, Epidemic, Les idiots, et plein d’autres trucs, quand même
2. ALAIN CAVALIER (Pater) après Ce répondeur ne prend pas de messages, Le filmeur et La rencontre, quand même
3. DAVID O. RUSSELL (Fighter) après Les rois du désert et I heart Huckabees, quand même
4. MAIWENN (Polisse) après Le bal des actrices, quand même
5. MICHAEL WINTERBOTTOM (The trip) quasiment rien vu d’autre, mais quand même

Les réalisateurs qui, par contre, filent un mauvais coton
1. SOFIA COPPOLA qui nous fait SOMEWHERE, après Virgin Suicides, Lost in Translation et Marie-Antoinette, quand même
2. DOMINIK MOLL qui nous sort LE MOINE, après Harry un ami qui vous veut du bien et Lemming, quand même
3. CLINT EASTWOOD qui nous jette au visage AU-DELA, après Mystic River, Million dollar baby et Gran Torino, quand même
4. MICHEL GONDRY qui nous torche THE GREEN HORNET, après Human Nature, Eternal sunshine et L’épine dans le coeur, quand même
5. DUNCAN JONES qui nous pond SOURCE CODE, après Moon, quand même

LA ZICMU

Les bandes originales de l’année
1. Tron l’héritage (Daft Punk)
2. Le discours d’un roi (Alexandre Desplat)
3. Black swan (Clint Mansell)
4. La piel que habito (Alberto Iglesias)
5. Carnage (Alexandre Desplat)
6. Another earth (Fall on your sword)
7. Contagion (Cliff Martinez)
8. Les aventures de Tintin – Le secret de la licorne (John Williams)
9. Beginners (David Palmer, Roger Neill & Brian Reitzell)
10. A dangerous method (Howard Shore)

Les tracklists de l’année
1. La guerre est déclarée avec Laurie Anderson, Ennio Morricone, Sébastien Tellier, Jacno, Yuksek, etc.
2. The tree of life avec Bedrich Smetana, François Couperin, John Tavener, Gustav Holst, Henrik Gorecki, etc.
3. Americano avec Moderat, Georges Delerue, Paul Kalkbrenner, The Doors, Rufus Wainwright, etc.
4. Melancholia avec Richard Wagner, Richard Wagner, Richard Wagner, Richard Wagner, Richard Wagner, etc.
5. Drive avec College, Kavinsky, The Chromatics, Desire, Riz Ortolani, etc.
6. Intouchables avec Ludovico Einaudi, Earth Wind & Fire, Nina Simone, Antonio Vivaldi, Terry Callier, etc.
7. Somewhere avec Phoenix, Bryan Ferry, Sébastien Tellier, Julian Casablancas, T-Rex, Gwen Stefani, etc.
8. Polisse avec Keedz, Breakbot, Urban Species, Antonio Vivaldi, Jean-Sébastien Bach, etc.
9. Les bien-aimés avec Leos Janacek, François de Roubaix, Eileen, Anika, Foals, Everything but the girl, etc.
10. Un amour de jeunesse avec Patrick Street, Miss Kittin & The Hacker, Violeta Parra, Johnny Flynn, etc.

6 commentaires sur “Bilan cinéma 2011 : mes mini-tops de l’année

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  2. Donc, tu confirmes un peu ce qui se dit, il y a eu deux teams dans le cinéma 2011, la team Tree of Life, et la team Melancholia, et généralement, l’un deteste l’autre ?^^ :)

    Sinon j’ai vraiment beaucoup rigolé. Je n’ai pas osé me taper Hara Kiri le remake… Trop scandalous…

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