Cette fois c’en était trop, je pris la résolution de lister les plus grands détournements télévisuels qu’ont dû subir des oeuvres musicales majuscules dans l’unique objectif de vendre des forfaits internet, des voitures en promo, des journaux de droite ou des rasoirs jetables. Quitte à devoir entendre ces morceaux à un endroit où on ne les attend pas, les voici aujourd’hui, maintenant et ici-même, dans le top 10 des super morceaux détournés, spoliés, dénaturés, pervertis par la publicité. A noter que la plupart des spots qui en sont issus sont plutôt intéressants à regarder, mais c’est pas une raison.
1. AMON TOBIN – Four Ton Mantis (Nissan Qashqai)
Puissance intrinsèque du morceau : 200 W
Puissance de martelage de l’annonceur : 30 W
2. ELECTRIC LIGHT ORCHESTRA – Mr Blue Sky (SFR)
Puissance intrinsèque du morceau : 80 W
Puissance de martelage de l’annonceur : 140 W
3. DIMITRI CHOSTAKOVITCH – Suite Jazz n°2, Valse n°2 (CNP)
Puissance intrinsèque du morceau : 100 W
Puissance de martelage de l’annonceur : 80 W
4. ENNIO MORRICONE – L’Estasi Dell’Oro (GDF Suez)
Puissance intrinsèque du morceau : 110 W
Puissance de martelage de l’annonceur : 40 W
5. DJ SHADOW – Mongrel Meets His Maker (Bouygues Telecom)
Puissance intrinsèque du morceau : 60 W
Puissance de martelage de l’annonceur : 80 W
6. PHILIP GLASS – Pruit Igoe (BMW)
Puissance intrinsèque du morceau : 90 W
Niveau de martelage de l’annonceur : 40 W
7. RÖYKSOPP – So Easy (Club Internet)
Puissance intrinsèque du morceau : 60 W
Puissance de martelage de l’annonceur : 70 W
8. VENUS – Beautiful Days (Le Figaro – Peugeot)
Puissance intrinsèque du morceau : 70 W
Puissance de martelage des annonceurs : 50 W
9. WIM MERTENS – Often A Bird (L’artisanat)
Puissance intrinsèque du morceau : 70 W
Puissance de martelage de l’annonceur : 50 W
10. ANDREAS JOHNSON – Glorious (Nutella)
Puissance intrinsèque du morceau : 50 W
Puissance de martelage de l’annonceur : 70 W